Communiqué de presse de la FSU 26 (annonces de JM Blanquer 2 juin)

Suite aux annonces du Premier Ministre et de JM Blanquer, la FSU se félicite de l’abandon définitif des épreuves orales de Français dont aucun argument rationnel ne justifiait le maintien. Le Ministre a dû se rendre à l’évidence que cette épreuve constituait une aberration sanitaire et pédagogique, au vu des cas de contamination comme à Romans malgré les précautions prises et au vu des inégalités creusées par le confinement et la « pseudo-continuité » des cours. La FSU déplore que cette annonce tardive ait maintenu si longtemps dans l’inquiétude les élèves et leurs familles. Elle restera vigilante pour que l’attribution des notes par contrôle continu ne soit pas instrumentalisée et ne constitue pas un argument pour généraliser la mesure aux futures sessions du BAC.

Concernant la réouverture des lycées, la FSU constate une fois de plus que le Ministre a entretenu le flou sur la date de reprise en parlant du 2 juin, alors que cette annonce tardive à la veille d’un week-end prolongé a interdit toute anticipation du retour des élèves volontaires, dont le nombre va fluctuer en fonction de la nature des annonces. Les élèves de Première ne seront plus aussi nombreux, puisque l’épreuve est annulée.

La FSU rappelle qu’elle sera intransigeante avec le respect du protocole sanitaire afin de protéger usagers et personnels. De ce fait, le retour en cours ne sera pas tout à fait un retour à l’Ecole, la pédagogie restant « confinée » et limitée par les locaux disponibles et les gestes-barrière. Il est donc urgent que le Gouvernement prenne la mesure du phénomène et engage un plan d’urgence pour la rentrée (abandon des suppressions de postes, recrutement de tous les admissibles aux concours, …).

Dans les lycées professionnels en particulier, où la désinfection des machines et des outils utilisés est transférée aux enseignants non formés pour l’occasion, la FSU exigera la fermeture de tous les ateliers, en cas d’impossibilité de respecter l’intégralité du protocole. Dans les lycées généraux et technologiques, elle fera preuve de la même vigilance scrupuleuse.

Soucieuse de l’intérêt général, la FSU n’entend pas brader la sécurité de tous au bénéfice de la communication ministérielle, friande d’effets d’annonce et de valorisation fallacieuse de l’Ecole numérique qui constitue la négation de nos métiers.

Jean-Louis Mollard

Pour information, la FSU joint (ci-dessous) à cet édito le courrier de la Rectrice qui récapitule les droits des personnels liés à la reprise de leur activité professionnelle ainsi que les annexes recensant les différentes situations et les modalités particulières afférentes (personnes sensibles, garde d’enfants, Congés maladie induits .etc..) :

Courrier de la rectrice