Le CTSD ajustement de carte scolaire de rentrée s’est tenu le 8 septembre 2022.

La déclaration liminaire de la FSU qui revient sur les conditions de rentrée :


OUVERTURES DE CLASSES :

  • Ecole maternelle Jean Moulin à Portes les Valence
  • Ecole primaire La Coucourde (+ 0,08 de décharge de direction)

OUVERTURES DE CLASSES PROVISOIRES :
(pour 1 an = soit ces moyens disparaîtront l’an prochain, soit ils amputeront la dotation en postes 2023, soit il faudra fermer encore plus de postes ailleurs…)

  • Ecole primaire de Boulc
  • Ecole élémentaire Chabestan à Die (+ 0,5 de décharge de direction)
  • Ecole élémentaire de Sauve à Nyons
  • Ecole maternelle l’Ecancière à Eymeux (+0,25 de décharge de direction)

Les représentant.es FSU26 des personnels ont insisté sur le fait que plusieurs de ces ouvertures auraient dû être actées en juin, comme ils.elles l’avaient porté, évitant ainsi de chambouler plusieurs écoles à la rentrée.

Ils.elles se félicitent du renoncement de la fermeture de classe à la maternelle Voltaire à Portes les Valence.

Mais ils.elles dénoncent qu’aucune autre ouverture de classe n’ait été actée par le DASEN, malgré les effectifs chargés, comme à Hauterives où la mobilisation parents/enseignants/mairie témoigne de la problématique.
Forcément, avec aucune réserve de postes de la DSDEN26 ni dotation exceptionnelle du MEN pour cette rentrée, certaines écoles se retrouvent sous tension.
Et ne parlons pas de la carte scolaire sur Romans (d’ailleurs le DASEN n’a pas voulu en parler !) dont le constat est un véritable bazar organisé par la mairie (fermetures contestées de 2 écoles), entrainant une fuite d’élèves vers le privé notamment. Un point devrait être fait après stabilisation des constats de rentrée pour faire entendre la réalité du terrain à la municipalité dans l’espoir de faire évoluer la sectorisation.

QUESTIONS DIVERSES :
(toutes posées par la FSU26)

– 10 PE contractuel.les recruté.es en cette rentrée (dont 9 en reconduction de l’an passé) pour le 1er degré. Concernant les nombreuses suppléances dans le 2nd degré, l’IA botte en touche et renvoie au rectorat alors qu’il pourrait transmettre l’état du département en toute transparence.

– Évaluations d’école : on ne peut plus flou ! Confirmation que le Ministre annonce le report en janvier, mais quid des animations pédagogiques déjà engagées pour certaines écoles dès le 1er trimestre ? On va vers les grands débats en même temps que les auto-évaluations en équipe. Eloignées des besoins des écoles et des personnels, plus qu’un report, c’est leur abandon qui est nécessaire. Le SNUipp-FSU 26 appelle donc les écoles qui ne souhaitent pas y entrer et se les voient imposées à les boycotter.

– PE TRS école dont l’affectation a été modifiée : les services de l’Administration assurent qu’il n’en est rien et vont étudier une meilleure lisibilité des arrêtés d’affectation et autre intitulé sur IProf…

– Réunions de directeurs·trices : le SNUipp-FSU26 avait été alerté sur des réunions en dehors des ORS, sans ordre de mission (et donc sans remboursement de frais de déplacement), certain·es IEN allant jusqu’à décompter ces heures des APC… dont les directeurs·trices sont déchargé·es (il a fallu le rappeler !) alors que d’autres cadrent ces réunions dans les heures d’animations pédagogiques. Le DASEN répond qu’il va se clarifier la question.

– PES : non seulement le rang au CRPE 2022 n’a pas toujours été respecté, mais on voudrait leur faire faire 2 fois les heures d’Animations pédagogiques ! Une fois avec leurs écoles, une autre fois dans le cadre de leur « formation ». Formation qui, pour les PES à 100% en classe (merci la réforme de la formation initiale M. Blanquer…), se limite à 10 jours sur l’année (le minimum, cela pouvait aller jusque 20). Dès le début de carrière, on presse les PE jusqu’à la moelle… et on s’étonne que le métier n’attire plus !

– ULIS : où l’on apprend que 9 postes de coordonnatrices·teurs ULIS étaient vacants dans les collèges de Drôme en cette rentrée ! Les 2/3 sont finalement pourvus par des PE volontaires, le dernier le sera par des contractuels (dont 2 au collège Revesz-Long à Crest). Pour la FSU, on touche les limites, comme annoncé, du profilage des postes de coordonnatrices.teurs voulu par le rectorat. Des postes réputés peu attractifs ne peuvent pas être demandés au mouvement : c’est un comble !

– Psychologues : pas mieux ! 5 postes vacants en cette rentrée selon l’administration. Au moins 7 selon le SNUipp-FSU26. Trois contractuels recrutés pour l’instant. Le reste attendra…

Lire ici l’article sur la politique de démantèlement des PsyEN.