La FSU de la Drôme et ses syndicats sont meurtris par le drame effroyable survenu mardi 10 juin à l’entrée d’un lycée de l’académie de Reims.
Il faut rappeler que les AED jouent un rôle clé dans les établissements scolaires, avec une mission majeure d’éducation et d’encadrement qui ne rejoint pas celle d’un agent de sécurité.
La première communication de la ministre de l’Éducation nationale attise la colère des personnels par sa déconnexion de la réalité du terrain : la FSU répète que pour pouvoir prendre en charge la santé mentale des élèves dans les écoles, collèges et lycées, il manque des encadrantes et des encadrants en nombre suffisant et bien formé·es pour repérer et accompagner ! L’absence de moyens organisée par les gouvernements successifs en termes de personnels éducatifs, pédagogiques et médico-sociaux dégrade les conditions d’encadrement et de prise en charge des élèves. Assez d’éléments de langage, la FSU attend des actes forts.
Il est urgent de traiter en profondeur la question de la prévention de la violence à l’école.
Nous avons une collègue qui a été tuée en service et le gouvernement devra apporter des réponses dignes.
La question de la sécurité des établissements doit être traitée sérieusement, sans récupération politique, en étant à la hauteur face à la souffrance de l’équipe et de la famille en deuil.