Le samedi 22 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. À toutes celles que nous avons perdues.

10h Place Porte-Neuve à Valence

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique … Dans tous les milieux sociaux.

Elles touchent les femmes comme les filles.

Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions :

> les femmes victimes de racisme,

> les femmes migrantes, sans papiers,

> les femmes précarisées, en situation de handicap,

> les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans,

> les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.

À Valence auront lieu deux actions « Je te crois ».

Pour cela, nous lançons un appel à témoignages :

Si tu souhaites découvrir ce qu’est une action « Je te crois » et/ou apporter ton témoignage >> clique ici <<.

Halte aux violences sexistes et sexuelles, au travail aussi !

À l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes, nous tirons à nouveau la sonnette d’alarme : il y a urgence à agir contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) partout – sans oublier les lieux de travail, où les VSS sont invisibilisées et pourtant massives.

#MeToo a 8 ans… Quand les victimes seront-elles enfin entendues et prises en considération ?

Et dans l’univers professionnel, à quand des mesures fortes contre les VSS ? Aujourd’hui, l’écrasante majorité des employeurs, que ce soit dans le privé ou dans le public, ne font rien d’efficace pour prévenir les VSS, les détecter, protéger et accompagner les victimes, sanctionner les agresseurs puis reconstruire le collectif de travail.

Dans l’académie de Grenoble, victimes et témoins signalent via un dispositif réglementaire avec une écoute par des agentes formées, et puis… pas grand chose, hélas !

La FSU exige :

– Que les victimes obtiennent automatiquement la protection fonctionnelle du recteur.

– Qu’elles soient accompagnées dans les démarches de déclaration d’un accident de service et que l’imputabilité soit établie immédiatement.

– Qu’une enquête administrative soit diligentée sans renvoyer cyniquement à une éventuelle enquête policière qui nécessiterait un dépôt de plainte et que le sujet des sanctions disciplinaires ne soit plus tabou.

– Qu’une enquête de la formation spécialisée puisse avoir lieu dans le collectif de travail pour proposer des améliorations organisationnelles à tous les niveaux.

– Que les personnels soient mieux et tou·tes formé·es au mécanisme des VSS pour stopper la reproduction sur le lieu de travail.