Le stage FSU « Retraites : quelles alternatives au projet Macron ? » a connu un franc succès : une centaine de personnes ont assisté à la présentation d’analyses et de pistes par plusieurs intervenants, sous l’égide des sections FSU Ardèche et Drôme.


  • La secrétaire départementale de la FSU 07 a géré les échanges avec la salle
  • Amélie Chapapria (co-secrétaire de la FSU26) a fait le point sur la mobilisation « Retraites » (en lien avec le « Pacte » et les salaires). Le mouvement de contestation est soutenu par 70% des Français et s’inscrit dans la durée.
  • Marie-Laurence Moros (responsable académique des retraités du Snes-FSU) a rappelé le fonctionnement de notre système actuel de retraites par répartition. Elle a insisté aussi sur les dégradations des droits consécutives aux réformes qui se sont succédées depuis 1993.

Liens vers différents documents du dossier :

  • Jean-Louis Mollard (Snes-FSU retraités) a rappelé les grandes lignes de la réforme Borne-Macron et insisté sur les mensonges du Gouvernement : la pension minimale à 1 200 €uros, la prise en compte de la pénibilité, l’index seniors, la protection des carrières relèvent de l’intox !

Télécharger ici l’intégralité de l’argumentaire de J.Louis mis à jour .

  • Après la pause-déjeuner, Robert Faresse (Snes-FSU retraités) a présenté le dispositif de la Cessation Progressive d’Activité (CPA) qui a été supprimée par la réforme de 2003 : il permettait de travailler à mi-temps, payé à 80%, sans perte de droits à la retraite. Il s’appliquait au Second Degré uniquement mais les instituteurs avaient gardé alors le droit de partir à taux plein à 55 ans et avec 150 trimestres.

Cette CPA n’a rien de comparable avec la généralisation annoncée du dispositif du Privé à la Fonction Publique, lequel repose sur une liquidation partielle de sa pension avec maintien d’une activité incomplète, ce qui fait perdre des droits à la retraite.

  • Enfin, Christophe Dumaillet a rappelé les mandats de la FSU (retraite à 60 ans, avec 37,5 annuités) et insisté sur la nécessité d’un financement par les cotisations (et non par l’impôt) :

Plus de détails dans ce document .

 La journée s’est terminée par un échange autour des modalités d’action à mettre en œuvre pour réussir le 7 mars et concrétiser le slogan : « Le 7, tout s’arrête ! ». La discussion a évoqué les pistes pour prolonger : grève féministe du 8, reconduction, péages gratuits etc.


TOUTES et TOUS en GRÈVE et en MANIFESTATION,
le 7, TOUT S’ARRÊTE ! 
Le 8, le 9, ON RECONDUIT et ON CONTINUE …