Dans un communiqué commun du 16 mars 2022, la ministre déléguée à l’insertion et le secrétaire d’Etat à l’enfance ont annoncé la mise en place d’un dispositif de promotion des métiers de la petite enfance auprès des personnes privées d’emploi ou en insertion.

Ce dispositif s’est traduit par un projet d’arrêté permettant aux personnes « motivées », après 120 heures seulement de formation, d’exercer en structure d’accueil du jeune enfant.

Ce projet d’arrêté, encore une fois, ne répond ni aux besoins des enfants, ni à ceux de la profession !

Afin de réduire les tensions de recrutements dans le domaine de la petite enfance, le gouvernement poursuit son idée : recruter sans diplôme ni qualifications. Le gouvernement semble penser que les professionnels de la petite enfance ne font que changer des couches et donner des biberons !

NON ! s’occuper des enfants des autres demandent une vigilance particulière
et des connaissances fines sur leur développement.

En plus des « job dating » pour les profs, c’est l’uberisation à tous les étages ! Stop au carnage !