DRÔME
Pour garder notre force de frappe à Romans : sauvons la Maison des Syndicats et la salle Charles Michels !
La FSU Romans refuse la décision arbitraire de Madame la Maire de Romans qui, sous prétexte de reloger temporairement le Tribunal de Commerce, s’approprie la Maison des syndicats et privatise la salle publique Charles Michels. Elle relègue les Unions locales CFDT, CGT, FO et FSU dans une école désaffectée vétuste rue Gaillard et profite de l’opération pour réduire les surfaces concédées et pour supprimer la gratuité d’occupation des locaux.
Par cette décision dont la seule justification est de nettoyer le centre-ville de la présence syndicale, la Maire de Romans s’attaque aux organisations qui défendent au quotidien les travailleurs et les privés d’emploi du bassin romano-péageois. Après la fermeture de deux écoles et du Musée de la Résistance, après l’étranglement des Maisons de quartier et des associations, elle continue à déchirer le tissu social et à saper la démocratie locale.
Nous exigeons :
- le maintien des Unions locales à la Maison des syndicats avec gratuité complète d’occupation ;
- le maintien de Charles Michels comme salle publique ouverte à tous (collectifs, associations, partis, syndicats).
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Signez et diffusez la pétition : https://chng.it/VVzFXjKk
Le Collectif R.E.F.U.S. de défense de la Maison des Syndicats et de la salle Charles Michels se félicite de la participation citoyenne à sa soirée de constitution lundi 19 juin 2023. Environ 80 personnes ont répondu à l’appel et sont venues grossir les rangs de ce mouvement citoyen qui revendique le maintien à titre gratuit des Unions Locales dans les locaux actuels ainsi que le maintien de la salle Charles Michels à la disposition de tous.
Le large spectre des participants (syndicalistes, associatifs, politiques, membres de collectifs) donne une image juste du refus de la décision municipale qui ne vise qu’à éliminer les syndicats du paysage romanais.
Les débats ont montré combien les arguments de la Mairie étaient peu fondés : où est l’intérêt général quand Madame la Maire joue aux chaises musicales pour reloger temporairement et sans perspective d’avenir un Tribunal de commerce en partance pour Valence ? Où est l’intérêt général quand on affaiblit sciemment les organisations syndicales d’un secteur d’emploi qui couvre le bassin romano-péageois, le Royans et la Drôme des collines ? Où est l’intérêt général quand la confiscation de la salle Charles Michels prive d’accessibilité les associations, les syndicats, les collectifs et les partis, dans un contexte de raréfaction des lieux de réunion ?
Les participant.es prévoient d’ores et déjà des actions : rassemblements, tractages, campagne large d’opinion.
Sur le marché de dimanche dernier, la pétition papier du Collectif a récolté 250 signatures et la pétition en ligne sur change.org, lancée lundi soir, en a déjà recueillies près de 400 !
