Depuis la rentrée, le recours massif aux contractuel·les dans les services du rectorat et dans les EPLE, ainsi que la sous-dotation en personnel, ont eu des conséquences désastreuses avec des retards de transmission de contrats, des absences de paie, entraînant des situations de souffrance et de précarité intolérables, particulièrement pour les contractuel·les et les AESH qui subissent déjà des temps partiels imposés.
À cela s’ajoute les conséquences des dysfonctionnements des services de gestion : la prime REP versée ou non, le SFT qui disparaît puis réapparaît, des acomptes demandés versés ou pas, des indemnités de fonction versées à certain·es et pas à d’autres, des indices de rémunérations erronés, des retards de plusieurs mois dans la gestion des arrêts maladie. Tous les mois, les salaires sont différents, souvent incompréhensibles, et il faut des mois pour que tout soit régularisé. Parfois, des salaires ne laissent que quelques dizaines d’euros pour vivre, faute de mise en place d’échéancier pour la récupération de trop perçus, et sans souci de laisser un reste à vivre décent aux collègues.
La FSU a dénoncé dès la rentrée ces situations et est intervenue à tous les niveaux, en commissions d’action sociale, en CSA, en audience, sur ces situations. La rectrice et la secrétaire générale ont déploré ces situations et annoncé que les situations seraient normalement résolu·es en cette fin novembre… Sauf que des nouvelles situations apparaissent sans cesse. Concernant les retenus sur salaire, la rectrice a reconnu des « trous dans la raquette ».
La FSU, et une large intersyndicale, appelle à un rassemblement le mercredi 6 décembre devant le rectorat à 14h pour dénoncer ces situations.
Elle soutient et accompagne tous les collègues pour faire valoir leurs droits, accélérer les mises en paiement et les éventuelles avances, mobiliser en urgence l’action sociale pour parer au plus urgent et demander des intérêts moratoires suite aux retards de paiement.
Intérêts moratoires, qu’est-ce que c’est ?
Le traitement est dû après service fait. En cas de retard, l’administration doit verser des intérêts de retard, aussi appelés « intérêts moratoires », à condition que l’intéressé les demande. Ils sont calculés sur la base du taux de l’intérêt légal, fixé chaque année.
Vous trouverez ci-dessous un modèle de courrier à adapter et à envoyer au rectorat, en mettant votre syndicat de la FSU en copie :
Intérêts moratoires : mise en demeure septembre 2023.