AU SOMMAIRE :

  • p.1 Edito : Discrédit et rejet
  • p.2 Education : Un "Grenelle" ???
  • p.3 GREVE UNITAIRE MARDI 26 JANVIER 2021
  • p.4 Politique éducative : indigne et destructrice
  • p.5 Précarité (Jeunesse, AED…)
  • p.6 Fonctions Publiques (secteur social, médicosocial, région AURA)
  • p.7 Droits des enfants, Droits des Femmes
  • p.8 Sécurité globale vs Sécurité sociale
Bulletin FSU26 n°172 décembre 2020

Depuis la rentrée de septembre, le gouvernement accumule les nouveaux coups contre les salariés du Public et du Privé. Le manque de lisibilité et d’objectifs perce derrière le voile d’autosatisfaction ou de pseudo humilité de la Macronie.

Dans ce contexte, le Ministre de l’Intérieur, que la dignité n’étouffe pas, a ajouté à ses provocations et forfanteries le projet de loi liberticide de Sécurité Globale. Si l’attention s’est focalisée sur l’article 24 et ses conséquences sur la liberté d’expression, le texte tout entier dessine une société du Tout sécuritaire qui menace nos libertés fondamentales. Forte de ses valeurs, la FSU Drôme n’a pas hésité à appeler à la mobilisation en novembre et décembre, à Valence comme à Montélimar, avec des dizaines d’autres organisations pour exiger le retrait de ce texte scélérat.

Il nous faut généraliser cette dynamique d’action unitaire, à commencer par l’Éducation où le virus du mépris continue à se répandre : non content de nier la réalité difficile du terrain, non content de chercher à diviser personnels des lycées d’un côté et ceux des collèges et des écoles de l’autre, le Ministre orchestre une campagne d’opinion pitoyable pour masquer l’iniquité et l’indigence des mesurettes du Grenelle des salaires, pour camoufler la dénaturation de nos métiers derrière les interventions d’experts dignes du Café du Commerce. Dans le même temps, son FabLab ministériel poursuit cyniquement son travail de sape : délabellisation des REP, ouverture des vannes de la précarité par le recrutement de milliers de contractuels, nombre de places aux concours en chute libre, budget 2021 en berne, évaluations et mise en concurrence, généralisation de programmes et de calendriers d’examens inadaptés. Le tout sur fond de pénurie de moyens, comme l’ont montré la grève du 10 novembre et le mouvement des AED le 1er décembre.

Face à la surdité idéologique du Ministre, la FSU a pris ses responsabilités et, dans le cadre le plus unitaire possible, appelle à la grève le 26 janvier.