Valence le 3 juin 2022,
La FSU 26 dénonce le numéro d’illusionniste auquel se livre, sur le sujet de l’Éducation, le Président Macron en visite à Marseille où il expérimente le démantèlement de l’Éducation Nationale, il promet de développer l’École du futur !
Mais la présence muette à ses côtés du « Ministre-alibi », Pap Ndiaye, ne fait pas oublier la responsabilité de son précédent gouvernement dans la débâcle éducative actuelle. C’est bien le gouvernement Macron et son ministre Blanquer qui ont inventé la sortie des Maths du tronc commun, le tri sélectif de Parcours Sup, la désorganisation des mois de mai et juin, le déclassement des personnels et le recours aux précaires dans le Primaire.
L’urgence, ce n’est pas de faire de la communication en annonçant le retour impossible des Maths à la rentrée ou en accordant prétendument plus de liberté aux acteurs de l’éducation. L’urgence, ce n’est pas de programmer plus d’autonomie dans les écoles et de les mettre en concurrence. Qui peut croire qu’en recrutant localement, on trouvera plus de professeurs des écoles dans des territoires peu attractifs ? Dès lors, comment assurer l’égalité sur le tout le territoire d’un département rural comme la Drôme.
L’urgence, c’est d’augmenter les salaires de tous les personnels pour rendre les métiers attractifs, c’est de proposer aux étudiants des pré-recrutements. Mais l’urgence, c’est aussi de respecter les personnels !
Pour la FSU, la crise de l’Ecole ne se résoudra qu’en accordant les moyens nécessaires, qu’en abrogeant les dernières réformes et qu’en accordant de la considération à tous les agents publics.
Aux actes, maintenant !
La FSU 26 mobilisera les personnels pour une école républicaine plus égalitaire et appelle les personnels et les familles à voter massivement aux élections législatives en opposition aux politiques néolibérales dévastatrices.
Pour la FSU 26, Christophe Dumaillet et Amélie Chapapria , co-secrétaires départementaux.